Pour rentabiliser un investissement à petit budget, il convient de se tourner vers les placements à la fois accessibles et rémunérateurs. Voici les meilleurs d’entre eux !
Investir dans un contrat d’assurance-vie : un bon plan
L’assurance-vie est un contrat permettant d’effectuer un placement financier sécurisé afin de tirer un maximum d’intérêts. L’idée est de permettre au souscripteur d’épargner pendant sa période d’activité pour qu’à l’échéance du contrat, il puisse préparer sa retraite ou transmettre le capital et ses intérêts à un ou des bénéficiaires désignés.
Une assurance-vie comporte deux compartiments : les fonds en euros et les unités de compte. Le premier représente un support de placement très sécurisé, car le capital est garanti bien que le niveau de rémunération soit assez modeste. Quant au second compartiment, il permet d’investir dans différentes classes d’actifs assez risqués, mais à rendement élevé comme les actions, les obligations, les fonds alternatifs et les produits structurés.
En assurance-vie, la procédure de souscription est flexible et accessible au grand public. Donc, pour ceux ou celles souhaitant opter pour un investissement à petit budget, c’est le placement financier par excellence. Justement, l’alimentation du contrat peut être effectuée par un versement unique ou réparti par tranche et de manière ponctuelle sans pour autant modifier les avantages acquis. Aussi, le capital et les intérêts peuvent être encaissés à tout moment. Les rachats partiels ou programmés sont également possibles en cas d’événements imprévus.
Ce n’est pas tout, le fond constitué en assurance-vie peut servir de garantie ou de nantissement dans le cas où le souscripteur décide d’acquérir à crédit un immobilier locatif dans le but de percevoir une rente avant le terme de son contrat. En matière de fiscalité, les contrats d’assurance-vie bénéficient d’une réduction d’impôt très intéressante.
Par exemple, pour un retrait total ou partiel intervenu à partir du 8e anniversaire du support, les revenus du souscripteur bénéficient d’une exonération d’impôt sur les plus-values de l’ordre de 4 600 euros par an pour les personnes seules et de 9 200 euros pour les couples.
Si ces seuils sont dépassés, les plus-values seront soumises d’office à l’impôt sur le revenu au barème progressif ou à un prélèvement forfaitaire libératoire d’un taux de 7,5%. Bref, pour obtenir un rendement à la hauteur de ses espérances, il faut savoir diversifier son support et miser sur des unités de compte à risques maîtrisés.
SCPI : un créneau d’investissement très prisé par les Français
Au vu des excellentes performances qu’elles affichent depuis les années 80, les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) ont toujours la côte auprès des investisseurs. Pour rappel, ces sociétés ont pour mission d’acquérir et de louer des biens immobiliers pour le compte de leurs associés.
Autrement dit, sous le pilotage de leur société de gestion respective, elles sont chargées de procéder à des collectes de fonds auprès des investisseurs en émettant des parts, puis de mettre en location les parcs immobiliers acquis afin de générer des revenus locatifs. De leur côté, les associés se contentent de percevoir des dividendes nets des frais opérationnels sans avoir à faire face aux contraintes de gestion locative telles que les travaux d’entretien ou les impayés de loyers.
Grâce aux atouts qu’offre leur statut, les SCPI représentent un actif de placement approprié pour la valorisation du capital d’un investisseur. Le fait est que grâce à leur stratégie de diversification sectorielle et géographique, elles sont à même de saisir les meilleures opportunités offertes par les marchés immobiliers français, voire européens.
En clair, elles sont présentes sur tous les fronts, notamment dans le secteur des immobiliers résidentiels (logements sociaux, immeuble de rapport, villas luxueuses…), dans le secteur des immobiliers professionnels (bureaux, entrepôts, centres commerciaux…), mais également dans le domaine des biens immobiliers socialement utiles comme les hôpitaux, les centres d’accueil pour seniors et les crèches.
En plus des revenus qu’elles génèrent, les SCPI procurent également des avantages fiscaux indéniables à leurs souscripteurs. Par exemple, les SCPI Malraux qui détiennent des immeubles situés dans des secteurs sauvegardés donnent aux épargnants la possibilité d’investir dans des logements anciens tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt sur le revenu pouvant atteindre 30% du montant des travaux. Ce montant est calculé sur la quote-part des investissements réalisés.
De leur côté, les SCPI Pinel offrent une réduction fiscale de 12, de 18, ou de 21% du montant investi si le souscripteur s’engage à détenir ses parts pendant une durée respective de 6, de 9 ou de 12 ans. Les tickets d’entrée des SCPI sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros, de quoi permettre à tous les foyers français d’atteindre leur indépendance financière en commençant par un investissement à petit budget. Pour en savoir plus sur l’investissement en SCPI.
Garage : une bonne alternative de placement immobilier pour les petites bourses
L’acquisition et la mise en location des garages sont devenues une tendance d’investissement qui se démocratise de plus en plus en France. Ce phénomène s’explique en grande partie par le ticket d’entrée de ce type d’actif qui est bien plus accessible comparé à ceux des immobiliers locatifs classiques comme les logements ou les locaux professionnels.
Outre leurs prix tout à fait raisonnables, les garages affichent également un niveau de rentabilité très attractif de l’ordre de 10%. Le fait est que la demande locative qui leur est adressée est en perpétuelle progression, une tendance qui s’accentue dans les grandes métropoles françaises comme Paris ou Toulouse où la pénurie des espaces de stationnement est devenue chose courante.
Si le garage est considéré comme un investissement à petit budget, c’est tout simplement parce que son prix d’acquisition se chiffre en moyenne entre 5 000 et 45 000 euros. Néanmoins, tout dépend de l’emplacement. À Paris par exemple, certains garages situés dans des quartiers huppés se vendent à environ 2000 euros le mètre carré (ce prix peut varier d’un arrondissement à un autre).
Ainsi, avec environ 7 000 ou 8000 euros, un investisseur peut prétendre accéder à la propriété d’un garage de qualité d’une superficie de 4 m² dans le 14ème arrondissement. À noter que du moment que l’actif a été bien sélectionné, le retour sur investissement se fera sans encombre en l’espace de quelques années d’exploitation.
À vrai dire, les garages rapportent généralement gros, car leur rendement locatif peut grimper jusqu’à 12 % quand tous les risques opérationnels sont intelligemment maîtrisés (système de recouvrement des loyers bien efficace, dispositif anti-incendie bien fonctionnel, gestion rationnelle de la copropriété, etc.). Tout cela pour dire que sur le long terme, les garages sont nettement plus profitables que les appartements en termes de rentabilité.